Finalement, c’est au moment où il commençait à asseoir son autorité que l’ancien joueur du PSG est tombé. «Je suis déçu de quitter le club, mais je pense que c'était la meilleure solution pour toutes les parties concernées. J'aimerais remercier les responsables des Rangers qui m'ont toujours offert un soutien total», s’est contenté de déclarer Le Guen qui n’aura tenu que sept mois en Ecosse, le règne le plus éphémère de l’histoire des Gers. Entraîneur discret mais au professionnalisme remarquable, comme en attestent ses trois titres consécutifs obtenus à la tête de l’Olympique Lyonnais, le Finistérien n’aura pas survécu aux vieilles traditions britanniques auxquelles ses aînés Arsène Wenger et Gérard Houllier avaient été confrontés avant lui non sans difficulté. L’hygiène de vie limite des joueurs (sorties régulières au pub, repas de Noël arrosé) et la méfiance de l’étranger en font partie. Comme après ses aventures rennaise et lyonnaise, Le Guen devrait prendre du recul avec le monde du football en attendant un nouveau challenge. Son nom circulera certainement du côté du PSG si Guy Lacombe ne parvient pas à rétablir la barre en début d’année. En attendant peut-être de revenir en France, l’homme met fin à son exil la tête haute. «Je sais que je ne suis pas l’homme le plus populaire de Glasgow mais quand je me regarde dans le miroir je suis bien dans ma peau», déclarait-il après sa dernière rencontre à la tête des Rangers. C’est bien l’essentiel pour cet homme de principes.
The remarks about 'life hygiene' are surely unwarranted (or perhaps not).
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